L'info date de plusieurs jours déjà mais je souhaitais revenir sur cette nouvelle qui concerne à la fois ma ville et une rubrique à part entière de ce blog : la Bibliothèque Municipale de Lyon et Google se sont entendus pour la numérisation de 500 000 ouvrages anciens.

Le 20 novembre 2006, le Conseil Municipal de Lyon avait voté et décidé le lancement d'un vaste projet de numérisation du fond de la bibliothèque, le 2ème de France après celui de la Bibliothèque Nationale.

Le 11 juillet 2008, une filiale de Google (Scanning Solutions SARL – Google Ireland Limited) a donc été retenue suite à un premier appel d'offre lancé au début de l'année 2007.

Cette décision repose finalement les questions déjà abordées en 2006 et 2007 ,
notamment celles du risque de la privatisation du savoir et de la place ou de la vision (ou encore diversité) européenne face aux géants américains dans la maîtrise des publications anciennes numérisées. On se souvient notamment de la croisade de Jean-Noël Jeanneney alors parton de la BN à l'encontre de Google.

On verra si de nouveaux des voix s'élèveront contre ce projet ou si les différents acteurs sont parvenus à un compromis acceptable aux yeux des défenseurs d'une certaine idée de la culture et des services publics.

Pour en savoir plus (en vrac...) :

http://www.degroupnews.com
http://www.nonfiction.fr
http://blogs.lexpress.fr

A compléter...

Finie la grande messe du soir où toute la famille se retrouvait devant le JT de PPDA, puis devant le film du dimanche soir ou la dernière série US à la mode.

Le JT a été remplacé par la lecture des flux RSS ou des blogs bien informés; le film est désormais vu sur son PC portable, et la série US téléchargée avec sous-titre moins d'une semaine après sa diffusion aux Etats-Unis... plus besoin d'attendre l'année suivante pour la diffusion en France massacrée par le passage en VF. De toute façon PPDA a été viré et il n'y a plus de film le dimanche soir.

La plupart des chaînes l'ont (bien) compris et tentent de s'adapter aux changements des usages. On ne passe de plus en plus de temps devant le Net au détriment du petit écran. L'une des solutions pour les chaînes s'appelle le catch-up TV. Dans le sillage de la VOD (Vidéo On Demand) qui n'a pas franchement décollée, le catch-up TV ou télé de rattrapage permet de visionner une émission ou un programme via le site web de la chaîne en streaming ou en téléchargement. Encore un fois, cette solution n'est rendue possible qu'avec l'avènement du haut débit (ADSL, Câbles,...).

On assiste à la transformation du mode de consommation de la TV désormais en libre service et surtout à une individualisation des services et de la diffusion. Cette technologie du catch-up TV tente d'accompagner le bouleversement des habitudes des téléspectateurs.

Pour en savoir plus : Cf. l'Ordinateur individuel, Juin 2008, N° 206, p.14-15.

A l'adage que l'on entend trop souvent en conclusion de réunion de conduite de projet

L'enjeu principal pour la grande majorité des sites Web est d'être visible et de bénéficier d'une audience ciblée. Pour être visité, un site doit être bien référencé et bien positionné auprès des principaux moteurs de recherche sur un certains nombres de mots ou d'expressions recherchés par les internautes. On arrive d'ailleurs aujourd'hui à une situation extrême où la réussite du référencement est uniquement conditionné par la présence ou pas sur la première page des résultats de Google.

Au début des années 2000, il existait encore un référencement payant, où les Yahoo, Lycos et autres Voila faisaient payer aux sites leur présence et surtout leur bonne place parmi leur annuaire. Les soumissions gratuites d'un site ne garantissaient pas la présence dans l'index ou alors pas avant des semaines. Inacceptable pour les directions marketing... Google et son modèle basé sur la publicité ont contribué à accélérer l'orientation des sites vers l'optimisation des pages et le référencement dit "naturel". Tous les acteurs historiques du net ont d'ailleurs abandonné le principe de la soumission payante face à l'hégémonie de Google.

Aujourd'hui cohabitent un "référencement naturel" inscrit dans une stratégie à moyen et long termes de présence d'un site au plus haut dans les moteurs de recherche et un "référencement payant" domaine de l' e-pub et des liens sponsorisés.

Le référencement naturel s'est considérablement complexifié. Il ne dépend plus (ou quasiment plus) des balises META au sommet des pages HTML mais bel et bien du contenu sémantique des pages. Le marketing du web redécouvre le fait d'avoir un contenu textuel riche et en adéquation avec le positionnement du site. Cela peut sembler simple voire simpliste mais pour avoir un site bien référencé, le contenu éditorial doit être dense, optimisé et renouvelé régulièrement.

Or qui mieux que les "littéraires" maîtrisent l'art subtil du "écrire court" pour les internautes et du "écrire bien" pour les moteurs de recherche.

A suivre...

Ouf !

Après une bonne heure de travail acharné, j'ai enfin fini la mise à jour de mon environnement iGoogle.

Les maîtres mots de cette réorganisation ont été PRATIQUE et UTILE.

J'ai d'ailleurs découvert à cette occasion de nouveaux gadgets : radio FM, jeux flash et autres mises en forme design de sa page (thèmes d'artistes)... rien que du très utile en somme...

Dommage que l'on ne puisse pas tout partager comme Netvibes...