La frénésie des achats de Noël touche à sa fin pourtant le feru d'informatique qui sommeille dans tout homme doit encore se dire "je n'ai encore rien acheté d'informatique cette année!". Il est vrai que le marketing et le branding ont bien joué leur rôle. On se dirige aujourd'hui vers l'achat d'une 2ème voire d'une 3ème machine pour la maison. Quand je dis machine je pense bien sûr à un ordinateur (un PC cela va de soi, sinon je n'aurai pas appelé cela un ordinateur ;-)
Les usages se sont diversifiés : on a désormais besoin d'un PC dans le bureau, un autre près de la télévision et un autre très mobile pour nous accompagner partout...

D'abord, le PC de bureau reste ce gros machin informe et moche que l'on commence à remplacer par des ordinateurs dits "transportables".
Ensuite, le PC près de la TV a pris le plus souvent la forme d'une BOX d'un opérateur téléphonique (genre NeufBox, LiveBox ou FreeBox pour ne pas les citer).
Enfin, le PC mobile est soit celui de l'entreprise qui nous paie notre salaire soit on est pile dans la situation décrite au début de ce billet : "IL ME FAUT UNE PC PETIT ET PAS TROP CHER DE PREFERENCE".

Là commence le choix cornélien : quel prix ? Quelle puissance ? Quelle machine ?

Voici une petite sélection pour faire avancer la réflexion :

Choix N°1 : un 1er petit prix de PC portable
Il faut compter 399€ mini pour de la bureautique, de l'Internet et un peu de film. Attention, il faut souvent rajouter un peu de mémoire vive.

Choix N°2 : un ultra portable
On en trouve à moins de 700 € des plus puissants que le choix précédent avec un petit écran mais le tout est vraiment "mobile" et léger (moins de 2kg).

Choix N°3 : un petit joujou "Eee"
Il arrive bientôt en France (autour du 23 janvier) : le Eee PC est déjà un succès au Japon et aux Etats-Unis (argument de marketeur, je vous l'accorde). Il coûte 299 € et fait un peu moins bien que les deux précédents mais pour moins cher et surtout il est vraiement petit et "ultra mobile".

Si vous trouvez de billet inutile, vous avez tout compris! Vous avez sans doute préféré dépenser vos 500 € dans un petit voyage avec votre amoureuse. Et vous avez sans doute raison.

"Internet donne l'illusion de savoir en quelques clics. C'est la victoire du zapping et de l'artifice, de l'instantané et de la passivité".

"L'écorce se substitue au tronc, l'instantané au durable. La culture du savoir immédiat, pré-maché et aussitôt balayé, marginalise celle de référence à l'Histoire, celle du besogneux apprentissage. La possivité l'emporte, et est même ligitimée par la profusion d'informations reçues".

La culture générale façonne la faculté "de débattre, de critiquer, de contester, d'affirmer une opinion" donc d'être le grain de sable dans l'organisation bien huilée de l'entreprise.

Ces chrases et citations sont tirées de l'article de Denis LAFAY, Culture générale Péril dans la demeure, in "Acteurs de l'Economie Rhône-Alpes", Novembre 2007.

Un article complet sur la mort de l'email :

http://www.rue89.com/2007/11/15/la-mort-de-le-mail

...ou comment se sentir vieux, un très viel internautes à 31 ans.

L'e-mail est as been, complètement dépassé face à la déferlante des messageries instantanées, web 2.0 et autres Facebook.

Il y a quelques années le @ constituait l'ossature de l'Internet. Les temps changent...

Le monde de "l'entertainment informatique" rattrape le ciné : Halo 3, le nouveau jeu made Microsoft a battu un record historique sur le plan financier : 170 millions de $ de recette 24 heures après sa sortie. Une telle somme n'avait encore jamais été atteinte pour un jeu vidéo et visiblement pas encore au cinéma...

En effet, Spiderman 3, qui détient le record actuel du Box Office US, n'avait atteint "que" 150 millions de $ en un week-end.

Conclusion,
- les temps changent,
- les consommateurs préfèrent rester chez eux,
- les jeux vidéo, ça dure plus longtemps,
- les cinémas sont trop chers,
- etc.

Non franchement, je ne vois pas d'argument pertinent...

Pour info, Spiderman est une grosse DAUBE, Halo 3 (et les FPS en général) ça DEFOULE.

Une édition quotidienne du New York Times contient plus d'informations aujourd'hui que ce que pouvait en acquérir en moyenne dans toute une vie une personne du XVIIe siècle.

La baisse des prix et la miniaturisation croissante permet une diffusion sans précédent des ordinateurs portables au sein des entreprises. Les PC portables des utilisateurs nomades (ou leur MAC ! pardon pour eux) restent cependant un véritable enjeu et défi de sécurité pour les administrateurs réseaux et direction informatique.

Conséquence logique : les portables sont bridés et surprotégés à en devenir bloquant pour l'utilisateur.

Une solution pratique s'offre cependant à tous si l'accès aux clés USB n'est pas complètement supprimé : le lancement de programmes Open Source directement depuis la clé.

Cette solution a de nombreux avantages :
- pas de problèmes de licence ou de piratage de logiciels
- aucune installation nécessaire
- aucune trace n'est laissée sur l'ordinateur
- la base des registre Windows n'est pas touchée
- une mobilité et une liberté complète pour l'utilisateur nomade
- un coût faible

Pour mettre en œuvre cette solution, rien de plus simple : disposer d'une clé de 512 Mo (256 un peu limite) et récupérer les programmes souhaités sur FRAMAKEY.

J'ai longtemps considéré Google et sa suite bureautique en ligne comme un joli gadget (un de plus dans le monde Google devrais-je dire). En septembre 2006, j'ai eu l'occasion de réaliser une première série de tests. Dans un cadre professionnel, j'ai essayé de créer et partager des documents notamment avec Google spreadsheet. Nous étions 3 personnes à l'utiliser : deux dans un même bureau à Lyon et la 3ème à Paris. Mais sans réelle conviction, l'expérience se révéla un échec; la messagerie @, un bon vieux fichier Excel et un réseau TSE se sont révélés de bien meilleurs outils, plus pratiques et plus simples d'utilisation.

Un an après et un nouveau job plus tard, j'ai été contraint de retenter l'expérience. Le problème était relativement simple : comment prendre des notes, rédiger et partager des documents dans un environnement de station de travail sous CITRIX sans disposer de messagerie mail pleinement opérationnelle. Ces stations ne possédaient que Word et Excel Viewer (et un pauvre bloc note), pas de disque dur et les clés USB sont interdites...

LA Solution : Google documents

Finalement, avec une simple connexion Internet et un compte Google, on peut s'organiser en groupe, partager et sauvegarder des documents. Et cerise sur la gateau, on peut depuis quelques jours jouer avec un outil de présentation digne de PowerPoint.

Microsoft n'a qu'a bien se tenir.

Ces applications bureautique en ligne soulèvent cependant d'autres interrogations :
- QUID de la confidentialité et de la sécurité des documents créés
- QUID d'une connexion Internet défaillante

Pour aller un peu plus loin :
Un article de 01Net

Il n'y a pas une entreprise qui utilise le mot PROJET à tort et à travers pour illustrer son organisation : mode PROJET, conduite de PROJET, gestion de PROJET, management de PROJET, management par PROJET...PROJET, PROJET et encore PROJET.

Et arrive ce qui devait arriver : le PROJET justifie souvent le chaos et les défaillances des hommes. Car il ne faut ne faut pas s'y méprendre, on repproche souvent à l'organisation de ne pas parvenir à supporter le mode projet mais le malaise vient moins de la structure que des hommes qui la composent. On fait souvent reposer l'intelligence collective aux vertus de l'organisation mais ce sont les hommes qui font l'intelligence. On a encore trop souvent tendance à l'oublier.

Le PROJET c'est d'abord une implication individuelle et collective de tous les membres de l'équipe. Une implication de tous les instants. C'est également un système apprenant qui est capable d'aller au delà des hiérarchies traditionnelles et de rompre avec les habitudes : donner de l'autonomie aux acteurs, les laisser prendre des initiatives et communiquer tout azimut.

Les maux des PROJETS devraient être le trop plein d'information, le trop plein d'idées, le trop plein de "bien faire".

Une organisation "en mode projet" qui s'organise doit passer par cette étape confusante mais les hommes ne doivent pas oublier de s'organiser progressivement par des apprentissages successifs. Un système d'information capable de supporter, suivre, qualifier et enrichir le flux des données et information entre les acteurs est l'une des clés majeurs de réussite.

Le PROJET est chaos mais un PROJET qui réussi est parvenu à dépasser le stade du chaos.

Suite au prochain numéro.

J'ai commencé depuis quelques semaines un nouveau job. Rassurez-vous, il est toujours dans l'informatique...mais du "côté des hommes" cette fois-ci.

J'entends par "du côté des hommes", du côté des utilisateurs, de ceux qui au quotidien utilisent des applications et des outils logiciels mis au point par des informaticiens sans scrupule qui ne pensent qu'à la fonction (...pardon à la méthode) en oubliant souvent l'utilisateur final.

Je suis donc passé de l'autre coté du miroir, j'ai franchi le rubicon : je suis consultant formateur sur un gros ERP du marché.

Actuellement moi même en formation sur ce progiciel, je vous ferai très prochainement part de mes aventures et de mes avancées sur ce projet.

A bientôt

Le monde de l'Internet est enfin revenu dans le droit chemin. Deux sociétés emblématiques du Net semblent être rentrées dans le rang. Google se lance (enfin) vers des prestations payantes et Microsoft ouvre (enfin) un service bureautique gratuit financé par la pub.

Le célèbre moteur de recherche a annoncé une offre de stockage payante pour Gmail et Picasa (de 20$/an pour 6Go à 500$/an pour 250Go).

De son coté, Microsoft propose une version gratuite de sa suite bureautique Works 9 équipée d'un module publicitaire.

Google entre donc dans un mode de financement plus traditionnel et Microsoft ne souhaite pas laisser filer son concurrent avec Docs et Spreadsheets.

La bataille s'annonce rude surtout si les deux parviennent à maîtriser les outils et les méthodes de l'autre.

Source : SVM septembre 2007 N°262

Le recherche, c'est la transformation de l'argent en savoir, l'innovation, du savoir à l'argent.

On connaissait Google comme la référence en matière de moteur de recherche sur Internet ou comme le champion toutes catégories des liens sponsorisés, mais c'est désormais dans le monde du management que la firme de Mountain View fait parler d'elle.

Après avoir disséqué la technique Google sous toutes ces coutures, on regarde enfin comment fonctionne la machine humainement, en terme d'organisation, de management, etc. avec les outils du chercheur en sciences humaines. On pourra cependant noter au passage que les formules qui servent à l'élaboration du fameux PageRank restent à ce jour une grande inconnue et l'un des secrets industriels les mieux gardés.
La réussite technologique, financière et humaine de Google impressionne tous les spécialistes, au point de devenir un véritable sujet d'étude et de recherche à part entière.

Deux références récentes illustrent cette nouvelle approche :

• un article du magazine 01Informatique du 22/06/2007 "Dix leçons made in Google"
• et l'excellent ouvrage de Bernard GIRARD, Une révolution du management, le modèle Google, Paris, M2 Editions, octobre 2006.
  

En lisant ces références, tout salarié, cadre ou employé travaillant dans le secteur des services, ne peut décemment pas rester indifférent à l'environnement de travail exceptionnel dont semble bénéficier les googlers.

Sans rentrer dans les détails (j'y reviendrai), on peut notamment citer les fameux 20 % du temps de travail (pour les ingénieurs essentiellement) qui peuvent être consacré à des projets de recherche innovant.

Recruter les meilleurs (grâce un service RH visiblement performant), établir des conditions de travail optimal avec une concurrence et une émulation saine, un environnement de travail hors du temps dont tout geek rêve sont quelques uns des thèmes abordés dans ces références.

Il existe vraisemblablement un revers à cette médaille idyllique mais on peut malgré tout rêver et se laisser bercer pendant quelques secondes de cette douce illusion d'une entreprise aussi parfaite.

Pour vous rassurer et vous remettre les pieds sur terre :
- les googlers paient des impôts
- sont soumis au stress (surtout ceux qui ne parviennent pas à consacrer 20 % de leur temps à la R&D tout simplement parce qu'ils sont débordés)
- peuvent aussi se faire licencier
- sont soumis à une hiérarchie, certes plutôt "jean teeshirt basket" mais une hiérarchie tout de même...

Pour aller un peu plus loin :
http://www.googlemanagement.tv/

Je reviendrai en détail dans un prochain billet sur les points forts (et les faiblesses) du management à la Google évoqués et analysés dans ces références.

Un rapide tour d'horizon des solutions possibles pour héberger un site web.

• Solution 1 :
  le serveur dédié (une machine est réservée au client éditeur du site), il faut compter 39 € ht / mois au minimum. Cette solution reste chère pour beaucoup, sur dimensionnée et très complexe à maintenir et administrer.
  ! Il existe une offre à 19 € ht/mois qui vient de sortir chez OHV en serveur dédié...
  

• Solution 2 :
  le serveur mutualisé (une machine est partagée entre plusieurs clients), il faut compter 3 à 7 € ht / mois en moyenne (70 € ht / an pour être large). Le budget est plus adapté aux petites structures ou aux associations mais les fonctionnalités sont limitées à 5 base de données max et à 5 ou 10 comptes FTP seulement.
  

• Solution 3 :
  le serveur "virtuel" ou serveur "privé" (une machine partagée mais avec une émulation d'un OS par client), il faut compter 10 ou 12 € ht / mois. Le budget reste accessible, l'environnement est facile à maintenir et nombre de comptes FTP et bases de données sont souvent illimités. Cette solution peut s'avérer pratique si l'on souhaite donner à plusieurs utilisateurs de l'autonomie sur leur espace web.
  
  
• Solution 4 :
  l'hébergement gratuit... exemple free.fr, les fournisseurs d'accès en général, etc.
  Mais pas beaucoup de liberté (voire aucune) sur la gestion de son espace web.
  

Je reste admiratif lorsque des internautes arrivent encore à avoir des idées, de bonnes idées sympa sur le net. Dernier exemple en date, Thomas Hauchecorne, il a tout simplement eu une idée de génie pour se faire remarquer et faire sortir son CV du lot sur le net : le faire ressembler à la page d'accueil de Google. Simple, génial et efficace : des dizaines de contacts grâce à son site.

Plus qu'un long discours des images et un lien à consulter d'urgence :

Je vous conseille au passage le Blog http://carriereonline.typepad.com/ qui m'a fait découvrir ce lien extraordinaire à travers un billet sur les CV originaux pour se faire remarquer par les recruteurs. Les autres petits malins de l'article ne sont pas en reste et certains ont également beaucoup de talents et d'imagination avec Flash (et la chanson...) mais aucun CV ne vaut l'idée "originalissime" de Thomas Hauchecorne.

Encore bravo et bon recrutement.

"La vrai richesse de l'entreprise n'est pas l'information qu'elle possède, mais l'information qu'elle partage"

Pour information, cette citation est la "base line" de la société NOVAXEL. Cette société lyonnaise est spécialisée dans la GED, la Gestion Electronique de Documents. Je vous invite d'ailleurs à visiter le site en flash qui présente fort bien l'enjeu de la gestion de l'information : www.novaxel.fr.

Son logo a un petit quelque chose de commun avec un ami de la maison...

Pas un éditorial des hebdo ou magazines de l'informatique n'arrive à se passer de ce mot. Le terme en devient galvaudé, vide de sens...AGILITE

Certes l'entreprise doit être "agile" pour bien réagir face aux clients, aux changements et autres transformations du marché. "S'adapter" et "flexibilité" sont souvent les deux autres mots adossés à l'agilité tant recherchée.

Un autre expression a davantage attiré mon attention et mérite que l'on s'y attarde : "la création de valeur". Comment faire en sorte que l'informatique dans son ensemble (l'industrie de l'informatique mais surtout les services informatiques internes des organisations) soit véritablement intégré dans la création de richesse de l'entreprise ?

Trop souvent perçu comme un centre de coût, un mal nécessaire, l'informatique (dans les sociétés non spécialisées) est souvent le service que l'on décrit avec virulence parce que son PC ne se connecte pas au réseau le lundi matin ou parce que Internet est lent...

Il faut en effet sortir de cette vision "infrastructure" de l'informatique et inviter l'informatique au coeur du métier de l'entreprise. Comment ?
En mettant en place une vraie stratégie, par exemple en "invitant" le DSI à des démonstrations ou réunions commerciales, en mettant en place des groupes de travail mixte métier/informatique, en faisant appel à des consultants externes en assistance à maîtrise d'ouvrage, en fixant des objectifs clairs en terme de résultats et de livrables sur le "métier" et non pas sur la technique.

Il faut pour cela que les experts du métier, les opérationnels s'investissent un minimum et que les services informatiques sortent de train train quotidien "problème-résolution", "action-réaction" et passent en mode prévention et innovation. Il s'agit souvent un problème d'organisation avant d'être un problème de ressources disponibles ou de moyens financiers.

Il est aussi nécessaire que les responsables et dirigeants du métier (la direction opérationnelle) arrivent à voir l'informatique autrement qu'un gouffre financier pour leur état de gestion.

Alors seulement, le service informatique sera "agile" et pourra apporter des réponses et contribuer à répondre aux besoins et à créer de la valeur pour et avec l'entreprise.

"Accompagnement du changement" est devenu une expression à la mode pour désigner le volet humain d'un bouleversement stratégique, économique ou technologique. Les défis pour les entreprises sont nombreux et souvent la condition de leur survie : réussir l'implémentation d'un ERP, une réorganisation profonde de son mode de production ou de distribution, une fusion avec une autre société, une restructuration,...

De nombreux acteurs "marchands" se sont appropriés l'accompagnement du changement :

• Les cabinets de conseil en management, en organisation ou en ressources humaines.
  
• Les "big four"
• les SSII (pour l'aspect technique et informatique)
  

Mais d'autres apportent également leurs contributions à travers des études, des actions concrètes, des séminaires ou un accompagnement direct des personnes :

• l'ANACT (Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail)
• des associations ou organismes qui assurent la gestion des fonds de formation par secteur d'activité ou par métier
• des syndicats et fédérations professionnels qui accompagnent et conseillent leurs adhérents.
• des universités ou écoles supérieures (laboratoires de recherche, instituts,...)
  

C'est d'ailleurs vers ces acteurs institutionnels que l'on peut trouver le plus d'informations exploitables, les autres restant dans le domaine du marketing.

Depuis quelques semaines, tous nos clients n'ont qu'un mot à la bouche, qu'une inquiétude en tête :
- " votre système d'information est-il adapté ? "

Mais adapté à quoi ? A toutes les situations et problématiques de nos clients ? A tout le champ des possibles ?

On ne vit pas dans un monde parfait où l'informatique et les systèmes d'information auraient réglé toutes les imperfections de l'organisation et du management.

Notre système, il a déjà du mal a répondre à nos problématiques internes, comment voulez-vous qu'il soit en plus capable de palier aux défauts et aux lacunes du votre.

Réponse de circonstance, faite au client :
- " Notre système est résiliant, il s'adapte à toutes les situations et si il ne fait pas, dans 3 jours il fera moyennant quelques menus développements ".

Bienvenue dans le monde des bisounours de l'informatique.

A ce rythme là, on va bientôt être obligé de racheter SOPRA, CAP GEMINI et IBM.

Plus un jour ne passe sans qu'un article ou une nouvelle n'accable Google. Moins de 10 ans après la création de l'entreprise, on glisse progressivement d'une "vision idyllique" de l'entreprise de référence, véritable modèle de réussite à la "vision Big Brother" de l'entreprise monopolistique qui menace l'intégrité de tous les citoyens du monde.

La croissance de Google a été fulgurante. Après huit années d'existence, l'entreprise affiche une capitalisation boursière de 140 milliards de $ avec près de 8000 employés et des revenus proches des 5 milliards de $ sur le 2ème semestre 2006. Des chiffres qui donnent le vertige alors que l'entreprise n'a pas encore 10 ans et déjà 85% du marché (en France notamment).

Ce beau parcours financier a cependant été entaché par quelques alertes ou déconvenues encore d'actualité notamment les réactions au vaste programme de numérisation des livres et des bibliothèques (depuis 2004), les problèmes liés aux droits d'auteur, la situation de monopole sur la publicité en ligne,...
Les sommes engagées par Page et Brin (les deux fondateurs de Google) pour racheter YouTube et plus récemment Double Click (la principale régie publicitaire du net pour 3,1 milliards de $) ont une nouvelle fois de quoi inquiéter les concurrents qui crient au monopole. Parmi eux, on peut citer Microsoft, Yahoo ou AT&T ou Time Warner.

Il est difficile dans ce cas de ne pas prendre partie et de rester neutre (même si l'action en justice qui risque d'être engagée par les concurrents de Google me laisse sceptique, c'est un peu l'hôpital qui se moque de la charité...). Je ne veux pas m'inscrire dans un monde binaire et "être à 100%" pour ou contre un tel ou un tel.

Je suis un fervent utilisateur du moteur Google et de nombreux autres outils de la firme de Montain View mais en parallèle je comprends et défends la position du président de la BNF (Jean-Noël Jeanneney) au sujet de la diversité culturelle. En tant que citoyen, je m'inquiète de la concentration des données sur les internautes (et du pouvoir qui en découle) au main d'une seule et même entreprise. Je trouve cependant certaines attaques ou actions de lobbying des concurrents quelque peu mal placées et hypocrites. Mais j'imagine que c'est de bonne guerre.

La lecture du dernier ouvrage de Daniel ICHBIAH m'a apporté quelques réponses.
Journaliste et auteurs de nombreux ouvrages sur l'informatique (et en particulier sur Microsoft !), Daniel Ichbiah revient dans la dernière partie de son livre sur les dangers d'un monde "Googolisé". Le titre du livre ne laisse d'ailleurs aucun doute sur la position de l'auteur : "Comment Google mangera le monde" (Paris, Dunod, 2006, 314 p.).

Autant je trouve cet ouvrage de bien meilleure facture que celui de David VISE, Google Story, (qui était à la limite de l'hagiographie), autant je n'arrive pas à en vouloir aux deux créateurs de Google (et à leurs équipes) qui doivent vivre une aventure extraordinaire. J'ai finalement envie de creuser davantage et d'en savoir plus grâce à d'autres lectures pour mieux comprendre la culture de l'innovation qui fait la force de cette entreprise et le mode de management qui en découle.

Sans prendre partie, Google reste un formidable sujet de recherche et de curiosité.

Petite question du jour...

Je ne parviens pas à mettre mon blog à jour régulièrement. Au boulot, comme son nom l'indique j'ai du boulot (par dessus la tête en ce moment) et le temps me manque pour simplement consulter mes propres mails...Alors mettre à jour mon blog, mission impossible.
Le soir, je suis rarement chez moi avant 19h30 voire 20h et j'ai une famille... Alors mon blog passe en général après vers 23h.

Cette interrogation m'a incité à en savoir un peu plus sur le temps et l'informatique.

L'informatique, ça fait gagner beaucoup de temps... à condition d'en avoir beaucoup devant soi !

La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes, mais ils le passent avec leur ordinateur !

Plus sérieusement, je vous invite à consulter un article très intéressant sur le temps et l'informatique de science.gouv.fr

Le système d'information est un organisme vivant. Il naît, vit, grandit et parfois meurt au rythme des lois de l'évolution de Darwin. Il est comme n'importe quel être vivant :

• toujours à la recherche de nourriture (de ressources pour se développer, de fonds et de budgets pour se renforcer),
  
• malade parfois (les bugs sont légions dans le monde des SI),
• capricieux, notamment quand le débit du net tombe pour une raison qui dépasse la logique humaine,
  
• mais tellement irrésistible quand il permet de gagner un client,
• mystérieux et incompréhensible pour beaucoup (Comment ça marche ? A quoi ça sert ?),
• en phase de conquête territoriale perpétuelle (il veut toujours avoir le dessus sur celui de son concurrent)

Je devrais soumettre cette idée à un éditeur de jeu vidéo ou aux créateurs des Sims :

SysKill : faire grandir son système d'information sans une once d'humanité pour dominer le monde.

Le déploiement d'une nouvelle application informatique au sein d'une organisation doit forcément donner du fil à retordre à toute direction responsable de la réussite d'un tel projet.

Je pense que tout formateur a tendance à présenter (inconsciemment sans doute) un outil sous le prisme de ses fonctionnalités et de ses nouveautés,... Cette approche technophile n'est pas la plus pertinente. L'aspect technologique a quelque chose à la fois de merveilleux et de rassurant mais au final malsain dans une organisation. La technologie a une forte propension à masquer les bonnes questions et les vraies problématiques sous un rideau de fumée "high tech".

J'ai eu l'occasion dernièrement d'aborder le sujet différemment lors d'une formation : partir des actions et des tâches des salariés de l'auditoire pour y introduire l'intérêt que représente l'outil. Vous ne pouvez pas vous imaginer la tête de certains à l'annonce de ma méthode et de mon approche. Je pensais que le débat risquait de déborder sur le contenu même de leur fiche de poste mais, au final, j'ai rarement vu autant de personnes prendre des notes et interagir aussi pertinemment avec moi.

Cette approche n'est possible que si l'on se donne la peine (c'est à dire prendre du temps, dépenser de l'argent et investir beaucoup de sa volonté et de sa bonne humeur) pour se mettre au niveau de ses interlocuteurs, de comprendre leurs problématiques, leurs attentes.

Attention, se mettre au niveau des utilisateurs n'est pas l'unique critère de réussir de cette approche. Y intégrer les attentes des managers et d'une direction générale ou opérationnelle reste indispensable.

Au final, j'ai abordé sous un angle chronologique le déroulement "naturel" d'une mission en insistant sur les actions clés des chefs de projet métier qui constituaient mon auditoire.

Qu'est ce qui fait la richesse et la réussite d'un système d'information d'une organisation ?
Justement, l'accès simplifié et immédiat à la bonne information pour tous les acteurs de ce système.

Malheureusement, lorsque la stratégie de l'organisation (de l'entreprise) est de diviser les coûts de l'infrastructure et des applications du système d'information, on arrive immanquablement à un divorce de vision entre les équipes opérationnelles et la direction.

Sans trop pousser la personnification, on peut dire que les outils et les applications d'un système d'information ont un vécu commun, presque une histoire commune avec les acteurs et utilisateurs du système. Le système ne s'est pas construit de manière anarchique mais au contraire par des touches successives, des compromis, des habitudes, des échecs mais aussi des réussites. Détruire cette complexité sans autre motif que la réduction des coûts est à mon sens un mauvais pari sur l'avenir.

Pour être plus explicite, le fait de passer d'un système "full web" d'accès à des informations économiques et de géomarketing sur les entreprises pour tous, à un système "malthusien" du CD/DVD accessible à un petit nombre de collaborateurs triés sur le volet... le choc est brutal.
Certes, les coûts du premier semblent supérieurs au second (surconsommation, gaspillage de crédits,...) , mais quelle était la finalité de ce SI : la productivité, la qualité, la satisfaction client, l'autonomie, la diversité et l'innovation dans un cadre technique au final maitrisé.

L'idéal du WEB 2.0, "tous les accès à tous" n'aura pas vécu, pire il n'a aucune légitimité dans le monde de l'entreprise. La réalité économique est bien la plus forte. L'information et sa diffusion ont un coût non négligeable que toute direction se doit de maitriser. Les largesses (commerciales et marketing) d'une précédente direction n'auront pas survécu face aux coups de butoir du contrôle de gestion et son univers analytique. La logique d'innovation sur le moyen terme ne fera jamais pas le poids face à la logique financière et comptable à court terme.

Il faut juste en avoir conscience et faire avec.

Vinton CERF, l'un des créateurs du protocole TCP/IP (protocole de communication à la base du Net), s'est récemment exprimé pour défendre Internet face à un flot de reproches. Internet n'est, selon lui, que le reflet de la société avec ce qu'elle peut avoir de beau et de négatif.
Il est vrai que les cotés "sombres" du Net (Spams, escroquerie, virus,...) ne sont pas de la responsabilité directe de la technologique qui les anime mais essentiellement dus aux malveillances délibérées de quelques individus.

Je rejoints tout à fait son opinion. Rejeter la faute sur tel ou tel outil, c'est faire la négation des travers de l'humain, de son coté faillible. Se cacher derrière la barrière technique, c'est de la démagogie et une méconnaissance complète du genre humain. Dans tous les cas, le fautif reste le créateur et l'utilisateur, pas la technique en elle même.

Si l'on regarde dans l'histoire du XXème siècle, de nombreux scientifiques (et notamment Einstein) ont regretté leur participation à la conception de la bombe atomique. Mais une telle démarche est impossible avec les technologies liées à l'Internet, aux médias et à la communication. La diffusion est désormais trop large, les implications trop fortes alors que la bombe reste entre les mains de quelques nations.

La tentation de critiquer une technologie et sa diffusion derrière des "c'était mieux avant" ne tient pas le choc. La technologie n'est en soi ni bonne ni mauvaise, elle est complètement assujettie à l'utilisateur humain et à son intention. Certains pourront donc considérer qu'elle est forcément mauvaise si elle est mise en oeuvre par l'Homme...

Je ne cherche pas à dédouaner les scientifiques irresponsables ou les abus de la "techno science" mais simplement à être lucide et réaliste.

Au final, l'étude des technologies et de leurs impactes n'est pas complète si l'on n'y intègre pas une dimension humaine. Les sciences cognitives, la communication, la sociologie, l'histoire des sciences, l'informatique appliqué à l'homme (IHM,...) ont encore beaucoup à nous apprendre aux côtés des sciences plus traditionnelles. Il reste sans doute encore du chemin à parcourir dans ces domaines dans de nombreuses formations d'ingénieurs ou de managers.

Toute technologie n'a de sens que si elle est considérée, conçue et mise en oeuvre avec et pour l'Homme. Je dirai même plus, on ne peut parler de succès ou de réussite technologique (progrès, invention,...) que si l'humain a eu quelque chose à y gagner.

Peut-être le plus important à connaître reste donc l'Homme et sa psychologie ?

P. S. Mon argumentaire ne tient absolument pas compte des facteurs économiques et financiers qui interviennent également dans la réussite ou l'échec d'une technologie.

D'un côté une application WEB open source connue et reconnue qui fait l'unanimité parmi ses utilisateurs, de l'autre une application conçue et réalisée de toute pièce pour le plus grand bonheur du commanditaire.

Comment faire le bon choix ? Vtiger, une solution CRM très performante, facile à installer et surtout "open", semblait à priori tenir la corde. Il aura fallu de nombreuses discussions avec la maitrise d'ouvrage, la personne chargée du développement et la DSI, responsable de la cohérence du Système d'Information pour parvenir à un compromis.

Au final, la décision s'est portée vers une application spécifique de 10 tables (SGBD Mysql) dans un environnement PHP. De très nombreuses Classes d'un autre outil ont été réemployées (CLconnexion, LDAP, ajax,...). L'application s'est fortement rapprochée d'un schéma Modèle Vue Contrôleur (MVC) avec l'utilisation systématique des classes, de librairies (pour gérer le code HTML et le mutli-langues) et les pages de contrôle.

Conclusion...

Vtiger a de réels arguments pour être déployé dans un environnement de 50 - 200 utilisateurs répartis dans plusieurs pays.
Mais avec une échéance à 3 mois, un budget de mois de 5 000 € au total, même avec de l'open source, le projet était menacé.

Facteurs de réussite

Pour réussir dans ce genre de projet, il est primordial de revenir systématiquement aux besoins des utilisateurs pour faire simple, toujours le plus simple possible. REVENIR AUX BASIQUES :

le cahier des charges, tout le cahier des charges, rien que le cahier des charges.

Cette histoire m'aura également confirmé deux choses :

• pour les commerciaux (encore plus que pour les autres fonctions de l'entreprise), il faut faire simple dans une simplicité encore simplifiée pour ne pas dire simpliste
  
• la fonction commerciale est le DERNIER département que l'on doit informatiser dans une entreprise du secteur du conseil
  

Pour aller plus loin :
http://www.vtiger.com/ (US.)
http://www.vtigerfacile.com/ (Fr)

"Informatique : Alliance d'un science inexacte et d'une activité humaine faillible".

Les 7 versions de Windows Vista sont sorties depuis à peine quelques jours...et déjà je m'insurge contre les prix pratiqués par le géant de Redmond.

Il faut compter 279 € pour la version "Édition Familiale Basique" en boite et pas moins de 425 € pour la version Professionnelle...c'est le prix du PC, de la souris et du sourire de la vendeuse !

Dans le groupe international dans lequel je travaille (N°1 mondial de son secteur), on vient à peine de quitter 2000 pour XP...

Je me demande bien comment MICROSOFT compte amortir ses 6 milliards de dollars d'investissement de R&D sur Vista. Qui va être assez complaisant pour dépenser autant pour s'équiper d'un truc à peine mieux que certaines versions de Linux ou Mac OS X.
A moins que cela soit la fuite en avant : si on regarde un peu en arrière, Win 2000 a rattrapé la bourde de Millenium, XP et son indéniable réussite vont sans doute financer le suivant, Vista.

Au final, pourquoi le grand public est équipé de l'OS de Microsoft ?

• Pour avoir à la maison les mêmes outils qu'au bureau ?
  
• Pour pouvoir facilement utiliser la suite Office et Word si pratique ?
• Parce que c'est imposé lors de l'achat de la machine ?
• Parce ce que c'est trop simple d'en avoir une version piratée ?
  
• Tour simplement, sa simplicité d'utilisation couplé à sa stabilité ?
  
• ...
  

Lorsque je fais un peu le tour des logiciels que j'utilise au quotidien, l'OS de Microsoft est-il réellement indispensable ? Peut-on s'en passer ?
- Mozilla Firefox ==> pas besoin de Windows
- Thunderbird ==> pas besoin de Windows
- FileZilla ==> pas besoin de Windows
- Open Office ==> pas besoin de Windows
- PowerPoint ==> Aie ! J'en ai besoin, je suis un gros consommateur (version Open pas terrible)
- Adobe Dreamweaver ==> dur dur sur Linux.

Au final le bilan est un peu mitigé d'autant que je ne suis pas un gros consommateur de jeux. Or le PC et Windows restent encore associés à l'univers des loisirs numériques. Je ne suis finalement pas assez représentatif des utilisateurs de PC.

Moralité : je reste sur XP et je me dépêche de tester Ubuntu ou une autre version "tendance" de Linux. Même si cette conclusion est partiale, j'ai deux ou trois arguments "choc" :

• pour un utilisateur de PC, ne pas bidouiller ce n'est pas naturel. Linux est finalement un bon terrain de jeu pour les bidouilleurs en herbe,
• pour les jeux, autant aller sur une console, surtout à 300 ou 400 € la version de Vista,
  
• XP reste un très bon produit.
  

Je n'ai pas réinstallé mon OS XP depuis début 2004...une éternité dans le monde de l'informatique.

P.S. La réinstallation était nécessaire tous les 6 mois sur 98. Je suis sûr que cela rappellera de bons souvenirs à certains.

Juste pour voir et tester...

Google ? Doit-on en avoir peur ?

Beau sujet n'est-ce pas...

J'ai demandé à mes étudiants du MASTER 2 "Gestion éditoriale et communication Internet" de l'Université Lyon 2 de me rédiger un éditorial sur le célèbre moteur de recherche.

La plupart ont traité le sujet sous un angle informatif : le tentation était en effet grande de retracer le parcours des deux jeunes créateurs, d'énumérer les nombreuses applications autour du moteur ou encore le business modèle basé sur la publicité des liens sponsorisés. Tous ont également abordé les problèmes déontologique vis à vis de l'implantation du moteur en Chine ou de la concentration des données personnelles des internautes.

Mais rares sont ceux qui ont réussi à y mettre une touche plus personnelle, une citation, une référence marquante à l'histoire.

Pour vous faire une petite idée, voici les meilleurs travaux de mes étudiants :

• lien 1
  
• lien 2
  
• lien 3
• lien 4
• lien 5
• lien 6
  

Pour couper court à tout suspense insoutenable : tous on eu la moyenne à cette exercice. Bravo à vous.

Il devait être le symbole de la révolution de l'Internet: le e-book n'a cependant jamais eu le succès escompté. Livre électronique était pourtant voué à un bel avenir si l'on fait l'analogie avec la destiné du livre suite à la révolution de l'imprimerie.

Mais les temps changent et e-book frétille de nouveau. Les echecs d'hier font peut-être les succès de demain. La nouvelle dénomination en dit long sur le rapprochement avec le coté physique du toucher du papier : e-paper. Les technologies semblent arriver à maturité. Les phénomènes PDA (Palm et consoeurs) et iPOD ont bien préparé le terrain auprès des utilisateurs de plus en plus mobile et avide de gadgets. Mais ces derniers (Nokia, Palm, Apple,...) auront également leur mot à dire dans la future bataille qui va s'engager entre les constructeurs et diffuseurs de livres électroniques.

Je suis personnellement encore septique sur la diffusion auprès d'un large public. Mais je ne demande qu'a être surpris. La papier n'a pas encore dit son dernier mot.

Encore un fois, cette histoire montre que les révolutions technologiques n'existent pas. Le terme de "révolution" qui marque la rupture n'est pas toujours approprié. Il faut souvent des années voire des décennies avant qu'une innovation soit reconnue, utilisée et commercialisé.

Le Monde d'aujourd'hui propose un tel bon article synthétique sur le sujet L' e-paper, enfin... Lire l'article.

Apple a dévoilé aujourd'hui son iPhone, téléphone portable + iPod pour faire simple.
Il s'agit de la nième déclinaison de son "i" après une belle série : iMac, iTunes, iPod,...

La question est de savoir si finalement, on n'arriverait pas à la revanche d'Apple sur son ennemi d'hier et de toujours : Microsoft.

Quoi qu'il en soit le design "i", arrondi, translucide, high tech (et cher) aura eu raison de ses concurrents peut-être meilleur marché et plus performants mais tellement moins tendances. Encore une fois bravo aux équipes marketing et commerciales d'Apple.

Cela dit, c'est vrai qu'il est beau... et sans clavier s'il vous plait.

Mais ne jouons pas au GEEK de base et restons la tête sur les épaules.

Ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur, ce n'est qu'un téléphone baladeur,...