C'était mieux avant !

En informatique et dans le monde des techno high tech en général, les "anciens" ont toujours leur place contrairement à ce que pourrai laisser croire la frénésie de la nouveauté. Malgré la véritable course à l'obsolescence programmée poussant inévitablement les consommateurs a changer d'appareil, nos objets anciens ne doivent pas finir à la poubelle. 

Quelques exemples flagrants...

Windows XP, sorti en 2001 (il y a plus de 13 ans !) est toujours vivant. La mode du vintage bat son plein avec notamment le retour en force de vieux téléphones comme le Nokia 3310 qui retrouve une seconde jeunesse. On pense aussi à la console Nintendo Game Boy et aux jeux très anciens que des aficionados remettent au goût du jour (cf. abandonware).

On peut donc encore vivre, s'amuser et se faire plaisir avec de tels objets ou systèmes pourtant frappés d'obsolescence et datant de 10 voire 20 ans pour certains.

Alors, imaginez un peu le tableau, on surfe sur le minitel, on téléphone avec un vieux Nokia, on joue avec une Game Boy 4 couleurs...et pourquoi pas envoyer des courriers postaux à ces amis Facebook  pendant d'on y est.

Aujourd'hui, plus qu'hier, moins besoin de puissance.

Mise à part pour les utilisateurs de jeux vidéos, nul besoin de puissance sur nos terminaux qu'ils soient téléphones mobiles ou PC.

La légèreté, la mobilité et surtout l'autonomie ont largement remplacé le fait d'en avoir sous le capot. Même si un smartphone équipé d'un processeur quad cœur avec 1 Go de mémoire (la norme actuellement) sera toujours plus rapide qu'un simple cœur avec 512 Mo de mémoire, rare sont les applications (mis à part les jeux, j'insiste) qui ne seront pas utilisables avec un minimum de confort. Idem pour les configurations des PC de bureau. Pour surfer sur Internet (soit une grande majorité des usages de monsieur et madame tout le monde), un PC datant de 10 ans (bien entretenu, j'insiste là encore) n'ira pas beaucoup moins vite pour afficher des pages de site web qu'une bête de course actuelle. 

Aujourd'hui ce qui compte, c'est l'autonomie.

Alors quand je vois qu'on a tous du mal à passer les 2 jours sans passe par la case rechargement avec un iphone ou n'importe quel téléphone sous Android, je pense que l'on se moque de nous. Les montres connectées ne tiendraient qu'une bonne semaine... Alors là, ils n'ont vraiment rien compris aux usages.  

L'écologie semble rattrapé le monde de l'informatique et des télécoms, mais pas les coureurs de fond.

Billie, une petite lyonnaise qui mêle new-wave et électro sur sa très jolie voix. On ne s'en lasse pas. Album : "le baiser"...tout un programme

Quel environnement pour quelle convergence ?

Il y a quelques années, au début des années 2000, le mot convergence était à toutes les sauces et une sorte d'idéal et d'avenir des TIC Technologie de l'Information et de la Communication (que l'on appelait les NTIC à l'époque, le N signifiant Nouvelle).

On parlait déjà à l'époque de convergence des contenus, mais la technique ne suivait pas. Les opérateurs et autres fournisseurs d'accès à Internet (les tuyaux pour faire simple) ne pouvaient pas fournir suffisamment de débit. L'arrivée de l'Internet à haut débit (essentiellement ADSL et la fibre) et surtout des box dans nos salons ont donné corps à la convergence technique. En quelques années, de nombreux foyers se sont retrouvés avec un nouvel objet leur permettant d'accéder plus rapidement à du contenu sur le net, de stocker de l'information, d'enregistrer des programmes TV, de suivre de nouveaux chaînes, de jouer en ligne, de partager des fichiers, de téléphoner quasiment gratuitement vers les téléphones fixes, de se connecter sans fil dans la maison, etc. Les grandes sociétés et compagnies de média allaient pouvoir enfin organiser leurs grandes messes et diffuser leurs contenus à tous les foyers.

Perdu ! A peine plus de 10 ans après, ce sont en réalité des sociétés d'un autre type qui ont gagné la bataille de la convergence. Elles s'appellent désormais Google, Apple, Amazon ou Samsung. Ces sociétés ont réussi là où les grands médias traditionnels n'ont pas réussi en proposant un environnement et une interface technique/logiciel complète et homogène.

Prenons simplement l'exemple des 2 plus grands : Google et Apple.
Apple a réussi à imposer ces objets i-tech comme incontournable et "fashion" dès la fin des années 90: Emac, iPod, puis iPhone et enfin les tablettes iPad. Un environnement logiciel convergent avec iOS, iTunes et l'Apple store sont enfin venus ponctuer ce modèle infaillible.

Contrairement à Apple, Google n'avait pas de compétence particulière sur la conception et la commercialisation d'objets techniques mais est devenu la porte d'entrée de l'Internet pour des millions de personnes grâce à son moteur de recherche dépouillé. Il a ensuite renforcé sa position en proposant tous les services gratuits autour de son moteur (messagerie, partage de fichier, cartographie, flux RSS, blog,...) et surtout en dominant le marché de la publicité en ligne. Enfin, Google a su se diversifier dans le monde de la mobilité en diffusant gratuitement Android pour les mobiles conçu à partir de l'OS open source Linux.

Aujourd'hui ces deux géants dominent la convergence entre contenu et l'objet technique. Quelques autres sociétés parviennent aussi au niveau mondial à tirer leur épingle du jeu dans ce domaine de la convergence : Microsoft (console, OS, logiciels, Internet,...), Sony (Entertainment, console, téléviseur,...), Samsung (mobile, téléviseur...), Amazon (vente en ligne, liseuse, stockage,...), Facebook (réseau social, publicité,...).

Les grands perdants sont comme souvent des sociétés (européennes) qui n'ont pas su prendre le virage ou maintenir leur position innovante, je pense notamment à Nokia ou à Vivendi.

Il fallait avoir cette vision globale de la convergence : des objets techniques connectés, des canaux de diffusion, du contenu (beaucoup de contenu) et un environnement d'usage avec une interface homme-machine adaptée. 

Le bon son de Speedrax et son EP "Love Apocalypse"

Poursuite du tour d'horizon de l'informatique qui nous dépasse.

Depuis combien de temps n'avez-vous pas installé un logiciel, un bon vieux programme avec un joli CD ? Des lustres, allez-vous me répondre surtout depuis que tout se télécharge (drivers, jeux, applications, antivirus,...)

En réalité, je suis sûr que pour de nombreux internautes, le dernier logiciel réellement installé l'a été lors de l'installation de l'OS sur l'ordinateur. Qu'avons-nous réellement installé depuis ? Peut-être des mises à jour, un nouvel anti-virus, des jeux bien sûr,... mais pour le reste...

N'utilisez-vous pas déjà l'essentiel de vos applications en ligne, sans la moindre installation.
Pensez simplement aux web-mail, aux sites des réseaux sociaux qui couvrent l'essentiel du temps d'utilisation de l'internet et de fait de l'ordinateur.  Même la bureautique est désormais aussi en ligne : Microsoft Office s'y met sérieusement, Adobe aussi pour sa suite de design-graphisme-création de site.

Dans le monde de l'entreprise, de plus en plus d'applications sont en mode SAAS "Software As A Service" : rien besoin d'installer sur un serveur ou sur des PC des utilisateurs. On loue une application chez un prestataire, il faut juste une connexion Internet fiable et surtout pas d'installation ni de maintenance. Certes, pour les grosses entreprises, cela ne touche que les applicatifs "non stratégiques" encore que si on commence à utiliser du CRM en mode SAAS (gestion de la relation client), les données peuvent être très sensibles.

Le mode des Chromebooks va dans le même sens : il s'agit d'un PC portable avec un OS très léger (chrome OS) dont la plupart des applications nécessitent une connexion internet pour fonctionner.  C'est d'ailleurs le même esprit avec les applications sur notre smartphone, sans Internet point de salut...et d'usage

On stocke dans ce même Internet les données et la boucle est bouclée. Notre ordinateur (PC, Mac ou autre) n'est finalement qu'un écran et un clavier. Plus vraiment besoin de support physique de stockage. Le plus important la donnée et le logiciel permettant le traitement de la donnée sont tous les deux dans les nuages, dans le "CLOUD".

Là encore, les entreprises américaines Amazon, Google et Apple en tête, se sont taillées la part du lion sur le marché. Elles maîtrisent l'ensemble de la chaîne : le terminal, le logiciel, le stockage et l'information. Ne restent que les tuyaux et les accès à Internet qui reposent encore sur les opérateurs télécoms historiques.

 @ Suivre

Nous vivons en temps réel le changement et la révolution des usages dans le domaine de l'informatique. Il suffit juste de se poser 5 minutes sur ses pratiques avec son téléphone mobile, sa tablette, son ordinateur ou tout autre objet technologique que nous manipulons au quotidien des dizaines voire des centaines de fois.

La fin des supports physiques

Depuis combien de temps n'avez-vous pas inséré un CD dans un chaîne hi-fi ou un DVD dans votre lecteur de salon ? Des mois voire des années pour certains.
Certains pourront me répondre qu'ils sont passés au Blu-ray, je leur répondrai que même ce support n'arrive pas à s'imposer. Sony s'en mord encore les doigts (Source Télérama). Le DVD n'est pas mort ce qui ne favorise pas le déploiement de son successeur attitré.

Ce qui a le vent en poupe s'est la dématérialisation des supports physiques. On ne parle et n'utilise de plus en plus la VOD (grâce à nos Box de salon notamment), le téléchargement (légal et illégal) et surtout le streaming. Netflix, le géant américain de la diffusion arrive bientôt en France.
Coté musique, les sites tels Deezer, Spotify et consœur prennent la relève de l'achat de CD audio (Cf. l'article des Inrocks sur le sujet). Il n'a jamais été aussi facile d'écouter de la musique, un flot ininterrompu de millions de titres avec, il est vrai, un peu de pub ou moyennant abonnement.

@ suivre.